L'opérette a été créée en 1935 au théâtre des Célestins à Lyon, sur une musique de Vincent Scotto, l’homme au 4000 chansons. Elle est la plus connue des "opérettes marseillaises" (dont aussi "Au pays du soleil" et "Trois de la Marine"). Pour séduire leurs belles, Toinet, Girelle et Pénible, trois amis marseillais, s'inventent une usine de sardine. Commande exorbitante destinée à les démasquer, fausse tante pour l'accepter puis le dénoncer, quiproquo sur sa disparition, dédommagement, vraie usine ... Et tout le monde trouvera l'amour ...
"No, No, Nanette" est à l'origine une comédie musicale américaine (1925). C'est la première oeuvre américaine intégralement montée en France. Elle a connu un énorme succès ; adaptée plusieurs fois au cinéma, on en connait notamment les pièces "Tea for Two" (dans la célèbre scène des bains turcs dans "La grande vadrouille") et "I Want to Be Happy". Nanette aime son fiancé Tom mais est très liée à son protecteur Jimmy, lui-même parfaitement amoureux de sa femme trop sage et ne cherchant autre chose que le bonheur de Nanette... Tout finira bien ...
Méditerranée est créée le 17 décembre 1955 avec Tino Rossi pour sa première opérette. La musique de Francis Lopez et la qualité des costumes complètent la recette d'un succès incontestable. L'histoire est rocambolesque : une croisière sur le yacht dun homme d'affaire, des contrebandiers corses, un chanteur vedette, corse lui aussi, dont le frère prend le maquis le temps que soit dévoilé le vrai coupable dans la fusillade où un douanier a trouvé la mort, un homme d'affaire un moment soupçonné ... A la fin, bien sûr, chacun trouvera l'amour.
Mam'zelle Nitouche est une opérette créée au Théâtre des Variétés (Paris) en 1883. Célestin, organiste respectable mène une double vie : professeur de musique au couvent des Hirondelles le jour, il est chaque soir « Floridor », compositeur à succès de musique légère. L'une de ses élèves, Denise de Flavigny, devient pour sa part « Mam'zelle Nitouche ». Sous cette apparence, elle séduit son propre fiancé ... Cette opérette a été adaptée deux fois au cinéma avec Raimu (1931) et Fernandel (1954).
Créée en 1907 à Vienne, "Rêve de valse" d’Oscar Straus sera aussi un grand succès en France, jusque dans les années 70. A la cour, un beau lieutenant français se trouve marié sur un quiproquo à la princesse héritière. Il tente un moment d'esquiver les obligations liées à son couple mais apprend à aimer sa royale épouse ; au cours d'une escapade, il manque d'entrer en ydille avec la directrice de l’orchestre de dames viennoises. L'amour légitime l'emportera ...
Gipsy, sur une composition de Francis Lopez, est créée au Sébastopol de Lille le 18 décembre 1971, alors que l'opérette est en pleine déconfiture. Portée par des interprètes médiatique, elle connait un grand succès à Paris puis en tournée. L’action se déroule en 1988, sous le règne de François-Joseph d’Autriche, en Bohème. Vano, chef d'un tribu tzigane, fomente un complot visant Rodolf, fils de l'empereur, au cours d'un concert. Il se fait embaucher dans l'orchestre ...
La reine de la nuit trompe le prince Tamino qu'elle charge de délivrer sa fille Pamina des prisons du mage Sarastro. Après de multiples épreuves, il découvre la supercherie. Les forces du mal, alliées de la Reine, sont détruites ; Tamino et Pamina connaissent l'amour et la lumière. Mozart a créé en 1791 à Vienne un opéra dont on a longuement commenté les symboles franc-maçonniques.
Rigoletto (1851) est sans doute l'un des plus beaux opéras italiens ; il est inspiré d'une pièce de Victor Hugo, qui plaçait l'intrigue à la cour de François 1er. Le bouffon du roi, qui en partage la vie dissolue, se trouve lié à une malédiction où, par une atroce méprise, il perdra sa fille chérie . La mort de Gilda est l'une des scènes les plus tragiques du répertoire. "Rigoletto", "Le Trouvère" et "La Traviata" forment ce que l'on nomme la « trilogie populaire » de Verdi.
"Faust", c'est d'abord une légende et la pièce de Goethe. C'est sans doute l' un des opéras les plus connus du répertoire français. Charles Gounod l'a créé au théâtre Lyrique en 1859. On en connait une adaptation libre dans l'un des monuments du cinéma français, "La beauté du diable" avec les immenses Michel Simon et Gérard Philipe. C'est aussi l'air des bijoux que chante la Castafiore dans les aventures de Tintin : "Ah je ris, de me voir si belle en ce miroir, est-ce toi Marguerite ...".